C’est enfin la rentrée officielle pour notre ciné-club et pour cela nous débutons un nouveau cycle : « Animation « .
Différents animés vous seront ainsi proposés au cours des prochains mois. Mais attention, « animé » ne signifie pas automatiquement « innocent ». Certaines séances ne seront pas accessibles au jeune public, et seront même déconseillées aux personnes sensibles. Nous vous invitons à vous joindre à nous en public averti.
Au demeurant, jeudi 18 septembre 2025 à 20h00 au cinéma Le France de Thonon, nous vous proposerons en projection d’ouverture un film autobiographique: » Valse avec Bachir « d’Ari Folman, scénariste et réalisateur israélien.
Reconnu comme un chef d’œuvre à l’échelle mondiale, il doit être vu en connaissance de cause. En tant que témoignage. Pour son audace, sa réalité, son message. Pour son travail plastique aussi, on ne choisit pas l’animation par hasard : elle permet un certain langage.
C’est un film fort, sur la guerre du Liban et les traumatismes engendrés par cette tragédie chez des soldats israéliens.
Un film que l’on pourrait qualifier d’essentiel dans le contexte actuel.
La guerre, la « valse » entre cauchemars et réalité, et le retour aux images du réel peuvent être très perturbants.
Rappelons que l’âge légal et conseillé est de 15 ans.
Laurent Le Forestier sera là pour nous aider à rester objectifs, et apprécier à sa juste valeur la danse des émotions qui nous auront donné le vertige.
A jeudi !
Synopsis : » En 1982, durant l’opération « Paix en Galilée », Ari Folman, dix-neuf ans, fait son service militaire. L’armée israélienne vient d’envahir le sud-Liban pour affronter, avec l’appui des milices libanaises, les forces de l’OLP associées à l’armée syrienne. De juin à septembre, le conflit fait des milliers de morts et connaît une issue tragique : le meurtre du Président libanais Bachir Gemayel et, en représailles, les massacres des civils palestiniens à Sabra et Chatila.
En 2006, vingt-quatre ans plus tard, Folman rencontre un ami de cette époque qui lui parle d’un rêve étrange qu’il fait toutes les nuits depuis plus de deux ans, mettant en scène des chiens qu’il a tués durant la guerre. Folman n’a que peu de souvenirs de cette période de sa vie. En interrogeant d’autres vétérans de Tsahal, il s’aperçoit que tous sont frappés d’amnésie… »Nous vous espérons nombreux à cette séance !